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L’ascenseur émotionnel

L’ascenseur émotionnel

le 16/04/2021
Entre la terrible bataille à trois (Istres, Chamalières, Paris) en LAF, pour éviter la relégation en Elite Féminine et l’acte 2 de la finale de LBM, qui pourrait sacrer et propulser Le Plessis Robinson en LAM...
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Entre la terrible bataille à trois (Istres, Chamalières, Paris) en LAF, pour éviter la relégation en Elite Féminine et l’acte 2 de la finale de LBM, qui pourrait sacrer et propulser Le Plessis Robinson en LAM samedi soir, le week-end LNV va distribuer aux quatre vents beaucoup d’émotions fortes.

 

LAF (29e journée)

C’est de la crème chantilly, deux matches pur sucre, dans le bonheur moelleux d’un deuxième titre de champion de France déjà en vitrine et que Mulhouse va pouvoir savourer sans modération lors des cinq derniers jours de la saison et deux dernières rencontres à jouer, à domicile, pour l’ASPTT. Avec une seule défaite et dix points d’avance, les Mulhousiennes ont régné en maîtresses sur le championnat. Seulement, voilà Mulhouse qui endosse maintenant le rôle de l’arbitre suprême. En recevant samedi Paris puis Istres mercredi, le champion de France s’immisce en effet, bien malgré lui, dans la bataille terrible que se livrent ces deux équipes et Chamalières pour rester en LAF ! Regroupées en trois points, ces trois formations redoutent la sentence. Au décompte du jour, c’est le promu istréen (29 pts) qui passerait à la trappe. Mais il reçoit demain Mougins, déjà condamné à la descente, pour un match capital et trois points impérieux. Paris, 32 points, est évidemment moins bien loti ce week-end avec ce déplacement en Alsace, mais les Mariannes ont un match de retard et donc potentiellement neuf points à prendre encore ! Enfin, Chamalières, sur le fil avec 31 points, pourrait faire un pas décisif vers la berge en cas de succès sur Terville-Florange, qui n’a plus qu’un infime espoir d’accrocher une place européenne. Tout l’inverse de Cannes, 5e actuellement, et qui termine sa saison ce week-end par un déplacement délicat à Nantes, en sachant que cette fameuse 5e place peut être européenne au final en cas de sacre de Béziers ou Mulhouse en Coupe de France. Un cran au-dessus, Le Cannet a encore deux rencontres à jouer en revanche, et surtout un déplacement négociable chez France Avenir 2024 samedi et une quatrième place assurée en cas de succès. Au cœur du classement, la rencontre entre Marcq-en-Barœul et Venelles, un duel direct à la 7e place, est reportée à la suite de mesures d’isolement concernant l’effectif nordiste. Enfin Vandoeuvre Nancy défie Béziers pour tenter de basculer dans la première partie du classement.

 

LBM (finale retour)

C’est un rendez-vous unique, un moment pour l’histoire qui attend Le Plessis-Robinson demain soir. A l’Espace Omnisports, les Robinsonnais ont l’occasion de s’offrir, sans doute possible, le plus incroyable, le plus impensable des exploits de l’histoire du club. Devant eux, l’acte 2 de la finale du championnat face à Saint-Nazaire, l’épouvantail de la division, taillé dans le dur et l’ambition depuis des mois, que les Hiboux ont pourtant renversé sans ménagement la semaine passée (0-3) ! Solidaires, engagés, enthousiastes, agressifs, les hommes de Cédric Logeais ont envoyé valser les pronostics, en étant d’abord plus efficaces aux deux bouts du terrain, en attaque et au block défense. «Le Plessis a mieux joué que nous, ils étaient plus efficaces offensivement et ils ont défendu plus de ballons donc dans le rapport attaque/block défense ils ont été supérieurs. Ils ont eu un volume défensif très important contrairement à nous. Pour le match retour, on devra être meilleur au niveau des intentions de jeu», constatait le coach nazairien, Gilles Gosselin, après le match 1. Mais Saint-Nazaire n’est surtout pas résigné. Dès le retour à l’entraînement lundi dernier, Pepe Gonzalez a rameuté les troupes maritimes et Gilles a martelé : «On ira au Plessis pour gagner. On a toutes les cartes en main pour faire un résultat et égaliser à une manche partout. On a le groupe pour et on est prêt pour ça !» Le Plessis le sait très bien. Il reste un match à gagner aux Franciliens. Assurément le plus difficile de la saison.
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