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ligue nationale
de volley

Nicolas, MVP LAM et champion olympique

le 13/08/2021
Meilleur joueur de la dernière saison LAM, le central montpelliérain, Nicolas Le Goff, a décroché avec les Bleus l’or olympique à Tokyo. Une année très riche pour l’international français, qui retrouvera bientôt un championnat parfaitement calibré pour les hauts sommets.
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Il est sorti de là, avec un sourire béat accroché comme une étincelle à son visage. Sans trop savoir ce qui venait de lui tomber dessus. A lui et tous ses compagnons de l’équipe de France, brinquebalés dans un bonheur, une douce folie qu’ils avaient bien du mal à conter, submergés par une émotion pure, un plaisir historique et intense. A Tokyo, l’équipe de France a vécu la plus invraisemblable, la plus incroyable, la plus sublime des aventures de toute l’histoire du volley français. Champions olympiques, comme une apothéose pour la der de Laurent Tillie, un sélectionneur que Nicolas Le Goff a accompagné depuis les premiers jours à l’été 2012. «C’est un scénario de dingue avec une fin de dingue. On a puisé au fond de nous-mêmes. C’est indescriptible», contait le central des Bleus.

Même s’il faut presque déjà se remettre au travail, alors que le championnat d’Europe se profile déjà, même si les plus merveilleux moments de bonheur sont éphémères, ce souvenir olympique est déjà au plus haut des cieux, gravé dans le marbre, indélébile. Une marque au fer rouge dans la vie de cette équipe de France qui a porté au sommet le volley français à l’international. Une preuve irréfutable, éclatante aussi, posée par les trois Français de LAM aujourd’hui couverts d’or, Kevin Tilie, Daryl Bultor et Nicolas Le Goff, que la LAM est un sacré beau blason sur le veston.

Titulaire indiscutable au centre, dans une association avec l’ancien Toulousain et Tourangeau, Barthélémy Chinenyeze, Nicolas Le Goff a été à la hauteur du rendez-vous olympique. Actif, batailleur, précieux au block, le central du Mvuc a surtout été décisif dans sa rotation au service lors de l’ultime tie-break de la finale face à la Russie. Les Bleus étaient alors menés 3-6 et le titre olympique semblait leur glisser des mains. Mais Nicolas déposait trois services flottants qui perturbaient l’assise de la réception russe. «La série de Nico nous a remis dans le match», confiera après coup Benjamin Toniutti.

Le contreur français a relancé les dés de la finale des JO et avec lui, c’est aussi la LAM qui s’est un peu parée d’or. Revenu à la maison nourricière montpelliéraine à l’été 2020, après avoir promené sa carcasse et son sourire en Allemagne, en Turquie et en Italie durant cinq saisons, le désormais champion olympique a brandi fièrement tout au long de la compétition l’étendard d’un championnat de France bien plus costaud qu’avant et qu’il a redécouvert avec un immense plaisir. «J’ai retrouvé un championnat de France qui avait vachement bien évolué», constate-t-il. «C’était déjà un championnat homogène, mais il l’est resté en montant d’un niveau. Quand on a un bon championnat, forcément, on a des joueurs qui sont appelés derrière en équipe nationale et ce n’est pas étonnant de les retrouver sur des compètes internationales. Tant mieux pour le championnat de France et pour le volley français en général», poursuit le meilleur joueur LAM 2020-2021 (MVP), qui a déjà hâte de laver à la rentrée la déception d’une élimination en demi-finales de Play-Offs, alors que Montpellier avait pourtant dominé tout du long l’exercice régulier.     

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