Levallois Paris et Le Cannet s’attaquent aux sommets

La grande aventure commence ce soir pour les deux représentants de Saforelle Power 6 en Ligue des Champions. Levallois Paris et Le Cannet entament en effet ce jeudi leur campagne européenne. Après Mulhouse et Vandoeuvre Nancy, vainqueurs respectivement à Ub en Serbie (1-3) et face au Sporting Lisbonne (3-1) en 16e de finale aller de la CEV Cup, Parisiennes et Azuréennes rêvent maintenant de prendre le même élan.
La chose ne sera pas aisée, évidemment. L’an passé, à cet étage, les deux contingents français (Levallois Paris et Nantes) n’avaient pas rapporté la moindre victoire sur la saison européenne (0-12) ! Pour Le Cannet, l’histoire s’annonce très compliquée tout au long de cette campagne européenne. Versé dans le groupe A, le double champion de France 2022 et 2023 est entouré de mastodontes. A commencer par le VakifBank Istanbul, qu’il croise ce soir sur les bords du Bosphore en ouverture de compétition ! Candidat au titre, le monstre turc aux six Ligue des Champions semble infranchissable pour des Cannettanes qui ne sont pas irrésistibles en SP 6 sur ce début de saison (5-3). Jeune équipe, en manque de vécu au plus haut niveau, Le Cannet affine doucement son caractère et son identité au fil des matches. Mais face à la capitaine des Bleues, Héléna Cazaute, la pointue Tijana Boskovic et leurs amies, le défi s’annonce rude.
Avec les Italiennes de Scandicci, finalistes de l’édition 2025, et les Roumaines d’Alba Blaj pour compléter cette poule A, il faudra jouer au plus-que-parfait pour rêver d’une suite à la phase de poules, comme en 2022-2023. Dans un format où les premiers des cinq groupes sont directement qualifiés pour les quarts de finales, tandis que les deuxièmes et le meilleur troisième disputent un barrage «huitièmes de finale» et que les quatre autres troisièmes basculent en CEV Cup, Le Cannet fait face à un joli challenge. Mais tout est bon à prendre et cette campagne, quoi qu’il arrive, sera riche d’enseignement et d’apprentissage pour la jeune troupe de Marco Fenoglio.
Pour le double champion de France en tire, en revanche, l’espoir est sans doute un peu plus permis. Les Mariannes héritent d’un groupe E, sur le papier, plus homogène, avec les Polonaises de Rzeszow, les Bulgares de Plovdiv et les Allemandes de Schwerin, premiers adversaires de leur épopée continentale, ce jeudi soir, en Allemagne. Dans ce groupe, le champion de Pologne en titre semble avoir un cran d’avance. Guidé par le sélectionneur de l’équipe de France, Cesar Hernandez, il est en constant développement et est un candidat sérieux aux quarts de finale. Mais derrière, les opportunités existent pour la bande à Alessandro Orefice, actuelle deuxième en SP 6, derrière l’invaincu Mulhouse. A minima, la 3e place, qui permet de poursuivre l’aventure en CEV Cup, semble accessible. Et il n’est surtout pas interdit pour Lena Kindermann et ses amies de rêver plus grand.
