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ligue nationale
de volley

La dernière scène

le 16/05/2025
La saison 2024-2025 lnv va rendre son verdict définitif ce week-end, avec les finales retour de Marmara SpikeLigue et Ligue BM. Dans les deux cas, Tours et Ajaccio, qui reçoivent pour ce dernier acte, ont pris un temps d’avance sur Poitiers et Fréjus. Mais dans un format à deux matches, où seule la victoire compte, tout peut encore s’inverser.
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MARMARA SPIKELIGUE (Finale, match 2)
C’est le dernier bagage de la saison, le dernier sac. Mais il est sacrément lourd. Il pèse d’un poids de mille émotions, de rêves de prestige et d’un désir suprême, celui d’aller cueillir un titre, là-haut, tout là-haut sur les branches de Grenon. Samedi soir, la cathédrale du volley tourangeau va y élever ses hommes évidemment. Elle sera pleine, exaltée, attendant, espérant la dixième heure, comme autant de sacres nationaux pour un TVB qui rejoindrait alors au premier rang du palmarès l’AS Cannes.

Tours est en pôle, forcément, après son succès à Poitiers (1-3). Mais dans une finale en habit de derby, dans un dernier rendez-vous entre «frères du Centre», tout est possible, tout est réalisable. Si Poitiers a été bousculé et tenu en respect par un TVB inspiré en attaque et ultra-solide en défense à l’aller (1-3), l’Alterna Stade Poitevin sait qu’il n’est qu’un à une victoire d’un titre, quatre sets d’un sacre. C’est tout à la fois beaucoup et peu.

Au même stade et en ce même lieu la saison dernière, le SNVBA, outsider magnifique, avait renverser le TVB au set en or. Poitiers ne s’interdit donc pas de rêver, a fortiori entre des murs légendaires où il est venu s’imposer à la régulière cette année. Mais pour cela, il lui faudra attaquer plus habilement, il lui faudra sans doute aussi un Nik Mujanovic au plus près des étoiles pour son ultime match sous le maillot poitevin…avant d’enfiler celui du TVB la saison prochaine.

Au bout du chemin, il y a un titre, mais aussi la Ligue des Champions. Tours veut y revenir. C’est là, sans doute, qu’est sa place. Au terme d’une saison de combat, pas simple aux premiers abords, les hommes de Marcelo Fronckowiak se sont bâtis un corps et des âmes au fil du temps. De Luca Ramon, le libéro de la maison, n°1 de la division à son poste, à Ryan Sclater, le pointu guerrier, tout le monde a œuvré pour le collectif. Reste maintenant à parachever, à signer l’acte de la plus belle des manières. Samedi soir, Tours et Poitiers auront la plume entre les mains.

 

LBM (Finale, match 2)
Certes, mathématiquement, Ajaccio n’a résolu qu’un bout du problème. Mais, au-delà de son succès à Fréjus vendredi dernier (0-3), qui le met ce soir à une victoire ou un golden set d’un titre de champion de France LBM, avec ascenseur qui brille pour la MSL en prime, c’est d’abord l’image renvoyée par les Corses vendredi dernier qui éclate à la lumière avant le combat retour. Dominateur sans faille tout au long de la saison régulière, le «Gaz» n’a pas fléchi d’un pouce en Play-Offs. Dans le var, vendredi dernier, il fut même clinique et implacable, enquillant un sixième succès de rang, qui le rapproche au plus près d’une remontée dans l’élite du volley français, quatre ans après l’avoir quittée.

Seulement voilà, on l’a dit et redit : dans un format à deux matches, seules les victoires comptent. Qu’elles soient larges ou étriquées, la grande histoire s’en moque éperdument. Ajaccio n’a donc fait qu’un pas et Fréjus n’est surtout pas distancé. Quatre sets gagnés ce soir et c’est le FVV qui toucherait l’or et déboulerait en Marmara SpikeLigue, 33 ans après !

Mais pour cela, il lui faudra jouer au U Palatinu un tout autre volley que celui un peu timide livré la semaine passée. Il faudra du soutien à Joshua Marty en attaque, un block plus compact, une réception plus ancrée. En avisé, Loïc Geiler sait évidemment qu’Ajaccio est formaté pour y retourner, mais il veut voir ses hommes grandir et livrer, ce soir en Corse, une dernière belle et grande bataille avec vue sur la mer.

 

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