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ligue nationale
de volley

Grenon convoque les grands noms

le 13/10/2023
Robert-Grenon, l’antre du TVB, accueilles les Supercoupes 2023, avec un plateau somptueux et quatre grands noms du volley français, en chasse du premier trophée de la saison. Chez les hommes, l’affiche, Tours - Chaumont est un «Clasico», tandis que les Angels de Béziers défieront Volero Le Cannet.
lnv

C’est un premier frisson, une pointe d’émotion vive. La saison 2023-2024 s’éveille à peine. Les troupes féminines ne battent le pavé que depuis deux journées en championnat. Celle des hommes, la première sous l’appellation Marmara SpikeLigue, n’a même pas débuté encore, que déjà, se profile un alléchant «Clasico», Tours – Chaumont, ce vendredi dans l’arène tourangelle de Robert-Grenon.

Bref, il y a du grand monde aux premières lueurs de l’aube, à l’orée d’une saison olympique si particulière pour le sport français et le volley en particulier. Les deux affiches de la Supercoupe, rendez-vous qui oppose le champion sortant au vainqueur de la Coupe de France (ou à son dauphin dans le cas d’un doublé, comme le TVB au printemps dernier), réunissent en effet quatre galonnés, quatre pointures habituées des hauts plateaux.

Chez les femmes, Le Cannet va croiser Béziers à 17 h, dans un duel qui s’annonce palpitant et indécis. Le double champion de France en titre n’a plus remporté la Supercoupe depuis la première édition en 2015. Finaliste l’an passé, il avait été mis au pas par le VMA. Dans l’élan d’un début de saison pas totalement souverain, tancé par Mulhouse en ouverture de la LAF, Le Cannet veut s’élever, marquer son territoire et rêve d’hégémonie, de dynastie.

La Supercoupe offre cette opportunité aux Cannettanes. Mais il va falloir tutoyer et dompter les Angels de Béziers. Pour leur seul match de championnat disputé à ce jour, les Héraultaises ont roulé sur le PAVVB mardi dernier, avec un fort accent américain, chanté en canon par le duo passeuse-centrale, Ella Powell – Serena Gray. 

Puis à 20 h, viendra le temps des grands hommes, pour un «Clasico» toujours à la mode depuis six saisons maintenant. Affiche de la finale de LAM 2023, ce rendez-vous est un incontournable délicieux, car ces deux-là ne laissent pas grand-chose au reste de la meute. Sur les douze places de finalistes depuis 2017, neuf ont été raflées par le CVB 52 et le TVB ! Sur les cinq dernières finales de championnat, trois ont opposé les Cévébistes aux Tourangeaux, vainqueurs à trois reprises.

Mais attention, Chaumont débarque en habitué de la «compet, puisqu’il enchaîne sa quatrième Supercoupe consécutive, pour deux titres (2017 et 2021) et une finale perdue l’an passé face à Montpellier. Le CVB 52 connaît donc la chanson, même s’il a récupéré in extremis hier sur la route son réceptionneur-attaquant finlandais, Niko Suihkonen, tout juste rentré du TQO.

Tours, lui, semble déjà être en mode ultra solide. Un peu de travers en préparation la saison dernière, les Tourangeaux n’ont cette fois pas perdu le moindre match sur la phase préparatoire cet été et  paraissent déjà bien affutés avant d’ouvrir la MSL vendredi prochain face à Saint-Jean-d’Illac. Le groupe de Marcelo Fronckowiak aimerait donc valider ce bon travail avec un premier trophée à domicile, une Supercoupe que le TVB n’a plus soulevée depuis 2015.

lnv