
Une affiche et deux inconnues

LAF (Quarts de finale, match 2)
LA LAF a donc levé un pan du voile à l’issue des matches 2 des séries de quarts de finale. Deux équipes se sont déjà propulsées en demies. Il s’agit du VMA, leader de la saison régulière, impérial depuis des semaines et qui a engrangé à Cannes une 17e victoire en 18 matches. Une stat colossal qui lui fait un sacré beau profil de favori désormais évidemment.
Au Palais des Victoires, les Mulhousiennes n’ont pas vraiment tremblé une nouvelle fois (1-3). Après leur succès express sur le match 1, les filles de François Salvagni ont cette fois courbé l’échine un set, le premier, avant de remettre de l’ordre dans la maison alsacienne et mettre au pas les Azuréennes, privées d’un atout majeur (Carli Snyder), mais vaillantes et bien lancées par Eva Zatkovic (18 pts).
Après ce premier acte digéré, le VMA, qui déplorait lui aussi l’absence d’Hélène Rousseaux, a pesé trop lourd pour le RC Cannes. Au block d’abord (10 contres), au service ensuite (8 aces), tandis qu’Anna Haak était partout (20 pts et 41 réceptions touchées) et Julie Oliveira Souza (12 pts dont 4 aces) fracassante à son entrée au troisième set.
Le VMA retrouvera Béziers dans le dernier carré. Des Angels qui ont sorti du chemin Terville-Florange en s’imposant sur le même score (1-3). Mais ce fut un tout autre combat de 2h 21 et le premier set, remporté 32-30 par les Héraultaises, aura valu très cher.
Alicia Ogoms (15 pts dont 6 contres) avait pourtant élevé les barbelés mosellans et Taylor Fricano retrouvé de l’efficacité (23 pts). Mais en face, Béziers a ses trois drôles de dames, Amélie Rotar (19 pts), Bianca Cugno (22 pts) et hier une Avery Skinner époustouflante et quasi injouable (31 pts à 54% dont 2 contres). Un trio qui peut emmener les Angels très loin.
Pour l’autre demi-finale, le verdict, en revanche, a été repoussé. Le Cannet et Pays d’Aix Venelles se sont rebiffés à domicile et ont renvoyé la série sur un match d’appui, à Nantes et Paris respectivement. En grand champion, Volero Le Cannet a sérieusement secoué les Neptunes de Nantes hier. Un succès net (3-0) en 1 h 20, assis sur un bloc-défense solide et la main habile d’Elizaveta Kochurina (14 pts à 67% en attaque, dont 2 aces et 2 contres).
De son côté, le PAVVB a livré un duel de 2 h 16 aux Mariannes parisiennes pour finalement s’imposer au tie-break (3-2). Avec dix aces dont 3 pour sa meilleure marqueuse hier, Yasmine Abderrahim (21 pts dont 3 contres aussi), les Provençales ont fait tanguer la réception parisienne et les 24 points de Karin Palgutova n’ont pas suffi à tout colmater. Il faudra donc, là aussi, un match 3 pour les départager.