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À Chaumont l'option, à Mulhouse la célébration

À Chaumont l'option, à Mulhouse la célébration

le 22/04/2021
Chaumont a remporté l’acte 1 de la finale LAM (3-1) face à l’AS Cannes, grâce à un excellent Jesus Herrera. En LAF, Mulhouse a reçu hier le trophée de champion de France et relégué...
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Chaumont a remporté l’acte 1 de la finale LAM (3-1) face à l’AS Cannes, grâce à un excellent Jesus Herrera. En LAF, Mulhouse a reçu hier le trophée de champion de France et relégué Istres en Elite Féminine. 

 

LAM (finale aller)


C’était une finale aller, c’était aussi un match symbole pour le CVB 52. Le dernier à Jean-Masson, la salle historique, aujourd’hui désuète, mais qui soufflera désormais pour l’éternité des poussières de gloire aux deux bouts d’un filet. Une salle qui a fait râler plus d’un adversaire par son architecture «bas de plafond » et qui a si souvent porté les serveurs chaumontais au point de limite. Avant le match, le staff chaumontais avait d’ailleurs joué, évidemment, sur cette corde sensible, historique, qui a tant fait grandir le club haut-marnais depuis dix ans, qui l’a porté tout en haut et aujourd’hui totalement installé parmi les grands, avec une quatrième finale consécutive et un titre (2017) déjà en vitrine.

 

Et hier, en son antre, Chaumont a pris, face à Cannes, le meilleur départ dans cette finale si singulière, joué dans le brouhaha feutré seulement tonné par les quelques privilégiés acceptés dans l’enceinte. Une victoire 3-1, au terme d’un match loin d’être parfait, qui a notamment valu par son intensité, ses points de tension sur les trois premières fins de set et le match assez remarquable de Jesus Herrera (25 pts à 74% en attaque, dont 3 aces), MVP incontestable de cet acte 1 de la finale LAM. « On n’a pas bien joué, on a gagné, c’est le plus important », constatait ainsi Silvano Prandi au final. Car l’AS Cannes de Luc Marquet, encore privée du meilleur central de la saison, Taylor Averill, a sérieusement contesté le CVB 52. Bien sûr, le handicap est lourd pour des Cannois qui défient une équipe chaumontaise a la rotation bien plus imposante, mais les Cannois ont eu les opportunités pour donner une autre tournure à la partie.

 

Ils ont notamment mené 20-15 au premier set et ont eu trois balles de set, avant de céder la manche. Ils sont aussi parfois sortis du schéma collectif, avec un ensemble offensif pointé à 45% de réussite en attaque contre 61% à l’attaque chaumontaise et un bloc défense qui a parfois souffert d’inconstance. Bref, l’AS Cannes, battue, peut, elle aussi bien mieux faire samedi pour l’acte 2, même si Luc Marquet n’a peut-être pas la même latitude sur le banc que Silvano Prandi, qui a pu faire souffler Filippo Lanza dans le deuxième set en lançant Georgi Petrov ou encore troquer Roamy Alonzo pour Jorge Fernandez au centre dans les deux derniers sets. Mais le Palais des Victoires a un nom prédestiné et il a déjà vu tant de belles choses, que ce fut chez les dames du RC ou les hommes de l’AS Cannes par le passé, que l’histoire est bien loin d’être finie. Et le succès (2-3) de Chaumont sur la Côte d’Azur en saison régulière ne veut aujourd’hui absolument plus rien dire.

 

LAF (30e journée)


Le rideau est tombé…à moitié seulement, mais tout est dit désormais. Hier, pour les trois matches seulement programmés et tenus en temps et en heure, Mulhouse, le champion désigné, a mis fin au dernier suspense de la saison, celui concernant la relégation. En même temps que l’ASPTT recevait des mains du président de la LNV, Yves Bouget, le trophée de champion de France, le deuxième de l’histoire du club après celui conquis en 2017, les Alsaciennes, largement dominatrices (3-0), ont renvoyé en Elite le promu Istres, relégué sur la dernière journée, sans que Paris et Chamalières n’aient même besoin désormais d’aller chercher un point sur leurs matches en retard. Avec un service au cordeau (9 aces) et 20 points de Laetitia Moma Bassoko, Mulhouse termine la saison avec un seul revers en vingt-huit matches, ce qui constitue une performance tout simplement remarquable de la part de François Salvagni et sa troupe. Derrière, Nantes s’est assuré une très confortable troisième place au classement, en dominant Saint-Raphaël (3-1), avec une Carli Snyder une nouvelle fois ébouriffante (29 pts à 55%). Enfin, Pays d’Aix Venelles s’est offert face à France Avenir 2024 un ultime succès (3-1) après une deuxième partie de saison délicate et quatre revers consécutifs.    

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