On lève un premier pan du voile

C’est presque l’heure. Pas tout à fait encore, mais il va bien falloir se dévoiler un peu pour deux des cadors annoncés de la division. Mardi soir, Marcel Cerdan sera le théâtre d’un lever de rideau désormais incontournable : la SuperCoupe. Contrairement à l’an passé, où la Trocardière avait réuni hommes et femmes pour deux rencontres sur un seul grand soir, cette fois, on a scindé les rendez-vous en deux, pour cause de calendrier internationaux décalés.

Ce sont donc les dames qui ouvrent les festivités mardi 7 octobre prochain prochain au Palais des Sports de Levallois, avec un aguichant Levallois-Paris – Mulhouse. Entre des Mariannes, doubles championnes de France en titre et un VMA, vainqueur sortant de la Coupe de France et très ambitieux sur la ligne, cette première affiche 2025-2026 recèle de belles promesses. D’un côté, la troupe d’Alessandro Orefice a dû tout rebâtir ou presque, avec seulement quatre joueuses restantes. Mais l’idée d’un troisième sacre national consécutif est bien ancrée et les Franciliennes se verraient bien pousser la chansonnette dès mardi, en décrochant un titre qu’elles n’ont encore jamais conquis !

Finaliste 2024, vaincu par des Neptunes qui ont quitté cet été les hautes mers du volley féminin français tout comme le PAVVB, Levallois-Paris va pouvoir jauger de l’état d’avancement des travaux collectifs, à quelques jours de l’ouverture du championnat chez le promu vosgien, Saint-Dié, le 11 octobre prochain. Avec notamment un axe passeuse (Victoria Mayer) – pointue (Lena Kindermann) tout neuf, les Mariannes tireront forcément de précieux enseignements de ce premier match officiel.

Il en sera de même, évidemment, pour le VMA, qui visera mardi soir une quatrième SuperCoupe ! Sixième de l’exercice régulier la saison passée, sortie au match 5 par Nantes en quarts de finale des Play-Offs, la solide maison alsacienne a, elle aussi, beaucoup œuvré cet été. Le roster est profond et c’est désormais André Sa, transfuge de Vandoeuvre-Nancy, qui officie en bord de ligne. Il sera évidemment intéressant de voir comment la paire de passeuses de haut niveau, Gretell Moreno – Enora Danard-Selosse, se partage l’orchestration, tandis que la réceptionneuse-attaquante américaine, Katelyn Evans, paraît déjà en belle forme sur les dernières prestations amicales victorieuses des Alsaciennes. Alors même si on ne saura pas tout mardi soir, ce premier acte lèvera déjà un premier pan du voile.