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ligue nationale
de volley

Aux Mariannes, le premier pas

le 01/05/2025
En s’imposant au tie-break (2-3), à Mangin Beaulieu sur les terres des Neptunes de Nantes, Levallois Paris a pris un avantage précieux avant le match retour à Marcel Cerdan samedi. Mais rien n’est encore joué dans cette finale de Saforelle Power 6.
lnv

 

Il est ainsi des grandes équipes. Celles qui savent s’élever, quand le moment le commande, quand le destin l’impose. Nul doute que les Mariannes de Levallois sont de ce métal-là. Sculptées dans le rude, les batailles déjà menées, l’émotion de l’évènement maîtrisé. Avant le premier rendez-vous de la finale, hier soir à Mangin Beaulieu, théâtre de production des Neptunes de Nantes, les filles d’Alessandro Orefice n’avaient encore pas dominé les Nantaises cette saison. Une défaite en Supercoupe aux premiers jours de l’exercice, puis deux autres en saison régulière.

Mais voilà, dans une rencontre sans grand échappatoire, Levallois Paris a une nouvelle fois démontré qu’il était solide, constant et difficile à terrasser. Au tour précédent, le VNVB l’avait déjà fortement bousculé, le poussant même au pied du mur sur le match d’appui. Mais le champion en titre avait sauvé une balle de match, une balle d’élimination, et remporté son deuxième match 3-2 sur la série, pour se propulser en finale.

Hier soir, c’est sur ce même score qu’il a terrassé les Neptunes de Nantes (3-2). Alors, même si le succès, qu’il fut large ou étriqué, pèse d’un même poids dans une série finale où une victoire égale une victoire, Levallois Paris a mis d’emblée Nantes sous pression et taillé dans le vif des émotions, tandis qu’Amadine Giardino et le coach César Hernandez faisaient hier soir leurs adieux au public nantais.

Bien sûr, rien n’est joué encore. Si Nantes s’impose samedi à Marcel-Cerdan, la finale se jouera en 15 points, sur un set en or, qui serait l’épilogue sans doute le plus symbolique d’une saison aux cent batailles. Pour porter le duel jusqu’à la dernière ligne, Nantes connaît les points de force à maîtriser. Malgré neuf aces et une mise en jeu très efficace, la réception levalloisienne a tenu bon (50% de réceptions positives), sans s’affaisser.

Si Bianca Cugno fut parfaitement surveillée (18 pts à 31% en attaque), l’Argentine, âme du champion en titre, s’est muée en une serveuse (2 aces), travailleuse, contreuse infatigable (5 des 10 contres totaux), tandis que Natalia Murek prenait le relais offensif (20 pts à 44%).

Nantes a pourtant fait le métier, menant deux fois au score, sous les impulsions de son tandem référencé, Haylie Bennett (23 pts) – Halimatou Bah (17 pts dont 2 contres), avant de lâcher la rampe d’entrée de set décisif.

Il reste maintenant une dernière histoire à écrire, les ultimes pages d’une saison. Samedi à 20 h, on saura si Levallois Paris demeure sur le trône ou bien si Nantes y est monté pour la première fois de son histoire.   

 

lnv