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ligue nationale
de volley

Le grand rendez-vous

le 30/04/2025
Les Mariannes de Paris Levallois et les Neptunes de Nantes se retrouvent, comme la saison dernière, au rendez-vous de la finale de Saforelle Power 6, pour un duel au sommet en deux manches qui s’annonce brûlant.
lnv

Ce fut une tout autre histoire. Des moments rudes, des moments doux. Une saison de bagarre, où l’adversité fut aux quatre coins du pays pour les deux drapeaux qui flottent depuis deux saisons maintenant en haut du mat du volley féminin français. En 2023-2024, Nantes et Levallois Paris n’avaient perdu que huit matches cumulés à la régulière. Cette année, on en dénombre treize.

Mais voilà, même dans le combat, ces deux-là sont encore et toujours là. Au rendez-vous suprême, comme l’an passé, pour un remake d’une finale que les Mariannes avaient alors assez nettement dominée, s’imposant deux fois, dans un format en deux manches qui a perdu sa belle, mais peut sacrer l’un ou l’autre au set en or, en cas d’égalité de victoire. 

Evidemment, la donne a changé aujourd’hui. Cette fois, ce sont les filles de César Hernandez qui doivent frapper les premières. Ce soir, dans leur vaisseau de Mangin Beaulieu, les grandes dames de l’Atlantique voudront marquer le territoire et se rapprocher au plus près d’un premier titre de champion de France, qu’elles n’ont fait jusqu’ici qu’effleurer par trois fois précédemment (finales en 2024, 2019 et 2014).

Elles ont pour elles les chiffres qui galvanisent et une dynamique impressionnante, puisque Nantes va disputer sa cinquième finale en…cinq occasions sur les deux dernières saisons (2 championnats, 2 Coupes de France et 1 Supercoupe) ! Surtout, elles ont le trousseau technique pour vaincre les tenantes du titre, contre lesquelles elles se sont imposées deux fois en phase régulière cette saison.

Mais en face, Levallois Paris a grandi si vite et si bien depuis trois ans, qu’il semble pouvoir parer tous les coups. En demi-finales, la bande d’Alessandro Orefice est même passée à un point, une balle de match sauvée, de la sortie de terrain !

La finale, en tout cas, s’annonce brûlante et belle. Avec des duels sublimes, au premier rang desquelles, celui des deux meilleures pointues de SP6, Haylie Bennett (19,3 pts de moyenne en Play-Offs) et Bianco Cugno (20,7 pts de moyenne en Play-Offs). Mais il y aura tant d’autres belles choses encore. Halimatou Bah (Nantes) ou Natalia Murek (Levallois Paris) sont capable de faire basculer un match aussi. Les Neptunes peuvent servir le plomb, Levallois Paris est capable, lui, de poser une réception solide et sans trembler.

Et puis, au-delà du jeu, des stratégies et du volley, la part émotionnelle sera lourde à porter. C’est une finale, un rendez-vous à nul autre pareil, qui vous hérisse les poils. Amandine Giardino et le sélectionneur des Bleues, César Hernandez, joueront ainsi leur ultime symphonie nantaise, avant de voler vers d’autres cieux. Et les dernières notes ne seront forcément pas les mêmes, selon le résultat final le 3 mai prochain.

lnv