keyboard_arrow_up
ligue nationale
de volley

Les rêves sont passés

le 29/02/2024
Les Neptunes de Nantes et les Mariannes de Levallois Paris ont toutes deux cédé hier soir face aux Italiennes de Novara (1-3) et Chieri (0-3). Il n’y a donc pas eu de titre en Challenge Cup pour Nantes et il n’y aura pas plus de finale en CEV Cup pour Paris.
lnv

Cela aurait pu être un grand soir pour les deux clubs français de LAF encore en lice sur les monts européens à l’aube du printemps. Mais la réalité a rattrapé les rêves tricolores et la belle histoire continentale des Nantaises et des Franciliennes s’est terminée hier soir à quelques points du bonheur. En finale retour de Challenge Cup, les Neptunes visaient un premier titre européen historique. Dans une Trocardière vibrante de 4500 âmes, ardente, hurlante, les filles de l’Atlantique, dominées 3-0 dans le Piémont à l’aller, devaient alors tout renverser, tout chambouler.

Elles ont mis tout leur cœur dans cette ultime bataille, elles ont brandi toutes leurs armes pour tenter de relever ce grand défi. Elles posèrent même la première pierre de l’exploit, remportant le premier set sur l’autel d’une attaque flambant à tous les coins, entre Hena Kurtagic au plus juste et Taylor Mims vindicative.

Mais la puissance italienne allait ensuite irrémédiablement s’imposer. Marina Markova s’alliait à Vita Akimova et les deux Russes faisaient tomber la grêle. Markova tenait le deuxième set (8 pts), Akimova dictait le tempo du troisième (11 pts). Comme à l’aller, le service transalpin piquait et faisait mal (11 aces) et les poches de résistance des Neptunes cédaient les unes après les autres. Les Neptunes s’inclinaient (1-3) et laissaient Novara fêter son titre en Challenge Cup en terre nantaise.        

A moins de 400 kilomètres de là, au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois, les Mariannes tombaient, elles-aussi, en demi-finales retour de CEV Cup, domptées par une équipe de Chieri intraitable. Là encore, Levallois Paris a gratté du sabot, a résisté, a lutté avant d’accepter la sentence. Seulement battues au tie-break à l’aller, les Franciliennes avaient laissé la porte ouverte à une première finale européenne.

Le club grandit plus vite que la musique pour sa première année dans ses nouveaux habits. Et une qualification en finale de C2 aurait été la note pure sur la partition jouée par les Mariannes depuis le début de la saison. Mais Chieri a su parfaitement contrôler les money times des trois sets, dans lesquels les deux équipes entraient pourtant à chaque fois au coude à coude à quatre ou cinq points de l’arrivée. Opposé à Neuchâtel en finale, Chieri tentera maintenant de décrocher un deuxième titre européen d’affilée après son sacre en Challenge Cup la saison passée.

lnv