keyboard_arrow_up
ligue nationale
de volley

Nantes touche le ciel, Tours veut faire tomber le mur

le 08/02/2024
C’est une semaine européenne magique qu’ont vécue les Neptunes de Nantes, qualifiées pour la finale de Challenge Cup après un succès sans bavure à Bursa (0-3), une première dans l’histoire du club. En C2, Béziers et Le Cannet sont tombés, mais Levallois Paris accède au dernier carré. Ce soir, c’est Tours, en Ligue des Champions qui rêve d’un quart de finale.
lnv

Une démonstration en deux actes pour une qualification monumentale et historique. Opposées aux Turques de Bursa, membres d’un championnat élevé sur des sphères financières sans commune mesure avec la LAF, le leader du championnat de France a purement balayé la classe turque, éliminant Bursa 6-0 en en deux matches. Pas une salissure, une qualification, propre et nette pour la première finale continentale de l’histoire du club nantais qui mérite une farandole de louanges.

Après le succès à Mangin Beaulieu (3-0), Nantes avait un pied au ciel. Mercredi soir, en Turquie, elles y ont posé le deuxième avec hardiesse et talent. Intraitables en bloc-défense, les filles de César Hernandez n’ont pas même laissé une miette d’espoir à l’attaque turque, limitée à 24% de réussite, à l’image d’une Lucille Gicquel (1/14 en attaque), totalement muselée comme à l’aller.

En 49 minutes, les Nantaises avaient validé l’historique qualification. En 1 h 11, elles ont plié le match avec Jaelyn Keene impeccable sur la ligne d’engagement (4 aces) et Hena Kurtagic au plus haut (4 contres). En finale (match retour à Nantes le 28 février prochain), les Neptunes affronteront les Italiennes de Novare, demi-finaliste de la Ligue des Champions l’an passé et qui abritent cette saison l’un des bras les plus terrifiants du continent, en l’occurrence celui du prodige russe de 20 ans, Vita Akimova (23 pts en demi-finale retour), championne de France la saison dernière avec Volero Le Cannet.

Des Cannettanes, elles, qui ne verront pas les quarts de finale de la CEV Cup, après une défaite au scénario à nouveau bien cruel à Chieri, dans la métropole de Turin. Après le match aller que le double champion de France avait laissé glisser à deux sets à rien en sa faveur, Le Cannet est cette fois passé tout près d’arracher un set en or, lors d’un tie-break hallucinant, finalement perdu 21-19 ! Et pourtant les Cannettanes ont eu quatre balles de set en or sans parvenir à conclure, malgré les 25 points de leur recrue serbe, Brankica Mihajlovic.

Pour Béziers, l’affaire fut plus vite entendue face à Lodz. Défaites à l’aller (3-1), les Angels étaient éliminées après la perte des deux premiers sets, mais les Héraultaises se sont battues vaillamment jusqu’au bout pour s’incliner finalement au tie-break (2-3) devant les Polonaises, emmenées par Jelena Blagojevic (16 pts).

 Mais une équipe française disputera bien le dernier carré de la C2, en l’occurrence Levallois Paris ! Vainqueures en Hongrie à l’aller (1-3), les Mariannes ont récidivé à Marcel Cerdan, en s’imposant au tie-break (3-2). Derrière les bras d’Emily Thater (4 contres), la présence de Ljubica Kecman (16 pts dont 2 aces) et la parfaite tenue du fond de terrain de Juliette Gelin, Levallois Paris pousse le curseur en demi-finales et affrontera Chieri, avec match aller en Italie le 21 février prochain.

Ce soir, c’est au tour du TVB de suivre la voie vers le ciel. A domicile, les hommes de Marcelo Fronckowiak veulent faire tomber le mur de Berlin et se propulser en quarts de finale de la plus grandiose des Coupes d’Europe. Dominés 3-1 à l’aller, les champions de France n’ont pas d’autres choix que de l’emporter 3-0 ou 3-1 et ainsi renvoyer l’affaire devant le jugement dernier, le set en or.

La mission ne sera pas simple. Berlin est lourdement armé. Mais Tours, dans une cadence soutenue, ne perd plus depuis de longues semaines en championnat et a les moyens d’effacer ce revers en Allemagne. L’an passé, au même stade de la compétition, le TVB avait cédé face à d’autres Allemands, ceux de Friedrichshafen. Cette fois, il veut inverser le sens de l’histoire.  

lnv