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ligue nationale
de volley

Prolongation ou fin de l’histoire

le 14/04/2023
Battus deux fois à l’extérieur en ouverture de la série, Saint-Nazaire, Sète et Montpellier doivent l’emporter ce vendredi pour prolonger l’histoire. EN LBM, Cannes et Saint-Quentin n’ont pas d’autres choix non plus s’ils veulent envoyer leur demi-finale respective en match d’appui.
lnv

LAM (Play-Offs, quarts de finale, match 3)
Jusqu’ici, le trio de tête a géré l’affaire de main de maîtres. A eux trois, Tours, Nantes Rezé et Chaumont, les trois places fortes de la saison régulière, n’ont pas commis le moindre accroc. A l’arrivée, alors que les séries basculent ce week-end sur d’autres terres, chacun a collecté deux succès, l’avance confortable nécessaire après deux matches à domicile sur une série au long cours au meilleur des cinq manches.

Les cadors ont donc tenu leur rang. Et même un peu plus que cela. Après avoir été véritablement défiés sur le match inaugural de leur quart de finale, Tours et Nantes Rezé ont été dominateurs et ont laissé une image plus en maîtrise sur le match 2. Quant aux Chaumontais, ils n’ont guère connu de soucis, deux fois, face à un SNVBA, plus à la peine en cette fin de saison et qui n’a, pour l’instant, plus le même élan que sur la première partie de l’exercice.

Mais voilà, la série se joue en cinq actes et la représentation des pièces change de théâtre ce week-end. Champion en titre, Montpellier a toujours la veine qui tape. Battu cinq fois sur cinq par le TVB cette saison jusqu’ici, avec seulement deux sets dans le sac, le MHSC part de loin, mais Olivier Lecat en a fait un champion et dans ce costume-là, on se transcende toujours.

Le match 3 entre Sète et Nantes Rezé risque d’être sacrément animé, lui aussi. Les escarmouches et mots échangés par presse interposée ont mis du piment sur une série que «Chizo» régale pour l’instant (26,5 pts de moyenne). Mais en capitaine exemplaire, Lisandro Zanotti devrait parvenir à galvaniser les troupes sétoises. Pour le SNVBA, c’est le moment de retrouver la force et l’âme qui ont si magnifiquement porté le promu sur la première partie de saison. Les Nazairiens, qui n’ont gagné que deux de leurs neuf derniers matches LAM, sont conscients de pouvoir mieux jouer. Ce vendredi soir face à un CVB 52 parfaitement dans les clous et qui a récité sur les deux premiers matches de la série, il faut que la révolte gronde.

Enfin, Tourcoing et Narbonne se font face ce vendredi soir au Stab Vélodrome de Roubaix pour un duel posé en parfait équilibre. Victorieux dans l’Aude du match 2, le TLM a renversé la série et dispose de deux matches à domicile pour se propulser en demi-finales LAM. Ce serait une première pour le club nordiste depuis sa finale de championnat perdue face à Paris en 2009. Mais les Centurions se souviennent aussi qu’ils sont venus s’imposer en terre tourquennoise en saison régulière et qu’ils n’ont perdu deux matches de suite qu’une seule fois sur cette édition 2022-2023.     

LBM (demi-finales, match 2)
Cannes et Saint-Quentin n’ont qu’une alternative sur la table samedi soir : gagner ! Gagner pour renvoyer leur demi-finale sur un match d’appui. Gagner pour continuer de rêver d’une finale et, plus encore, d’une accession en LAM, promise au vainqueur des Play-Offs. Pour les Dragons cannois, c’était l’idée semée dès le début de saison. L’effectif est taillé pour cela et le club azuréen a les épaules et le vécu pour ces belles choses. Mais en face, Cannes se coltine une équipe de Mende qui semble prendre de l’épaisseur et de l’assurance à chaque sortie. Pas forcément attendue à ce niveau de compétitivité, le MVL a d’abord mis tout le monde au pas en saison régulière et n’a toujours pas perdu le moindre match en quatre rencontres de Play-Offs. Et aujourd’hui, la troupe de Constant Tchouassi n’est plus qu’à une victoire d’une finale historique pour le club lozérien, entré dans le monde professionnel en 2018 seulement.

Dans l’autre demi-finale, c’est Saint-Quentin qui est sous pression. Le finaliste LBM de la dernière édition est tombé en Gironde la semaine passée. Dario Dukic et ses hommes ont le vide sous leurs pieds, mais aussi les moyens de ramener la série à l’équilibre. Le meilleur marqueur de la saison régulière, Daniel Bala, porte forcément beaucoup d’espoirs. D’autant qu’il reste sur un «petit» match à 15 points et 47% en attaque. Le pointu brésilien peut faire beaucoup mieux. Mais, tout comme Mende, l’ASI est à un succès d’une finale historique. Passées les frayeurs d’un quart de finale à la serpe face à Ajaccio, la Ruche d’Anisse Guechou, Maxime Hervoir, Gildas Prevert, Lucas Lilembo et tous les autres semble galvanisée. Elle se souvient aussi qu’elle a bourdonné d’aise à Pierre Ratte il y a un peu plus d’un mois seulement.

lnv