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ligue nationale
de volley

Montpellier regarde le ciel

le 11/05/2022
Fort de son succès en Touraine samedi dernier, Montpellier peut devenir ce soir champion de France de LAM pour la première fois depuis 1975. Mais en face, le TVB, octuple champion national, est bien décidé à renvoyer la finale chez lui, sur un match d’appui dimanche. Pour l’avant-dernière journée en Play-Downs, Cannes, Cambrai et Le Plessis-Robinson tirent le rideau à domicile.
lnv

LAM (Play-Offs, Finale, match 2)
L’air va s’emplir de frissons au fur et à mesure que les minutes d’avant-match vont s’égrainer. Ce mercredi soir, Montpellier reçoit Tours pour le deuxième match d’une finale que les Héraultais ont déjà renversée. Vainqueurs en Touraine samedi dernier (2-3), le MHSC n’est donc plus qu’à un succès du Graal. Une conquête patiemment menée depuis six ans par son technicien, Olivier Lecat, qui a bâti pierre après pierre, entre raison et ambition, l’édifice héraultais qui regarde le ciel désormais et pourrait ce soir se dresser tout en haut. Mais rien n’est fait encore. Si Montpellier, finaliste malheureux pour la dernière fois en 1992 (battu par Fréjus), n’a jamais été aussi près d’un titre de champion de France depuis le dernier, conquis en 1975, il est une autre certitude ancrée à quelques heures de cette finale : le TVB y croit, encore et toujours ! Piégé à l’aller par Montpellier, d’abord formidable sur le block-défense et plus juste ensuite à l’attaque du tie-break, le TVB a dû ravaler sa déception, mais cette défaite ne l’a pas pour autant mis en travers. Dans un match où les Tourangeaux ont su réagir mais ont parfois manqué de constance et d’adresse (23 fautes au service notamment), le leader de la saison régulière est convaincu qu’il a les armes et le collectif pour perturber l’ordonnancement héraultais, peu ou prou construit sur les mêmes rouages que lui. Avec une rotation profonde et forcément précieuse, tandis que le central ukrainien, Dmytro Teryomenko pourrait toujours faire défaut dans l’Hérault, le TVB a la culture et les fondamentaux pour redresser la situation. Mais il faudra être capable de joueur «le cœur libre», comme l’a joliment dit son coach, Marcelo Fronckowiak dans les colonnes de La Nouvelle République. Et ce ne sera pas le plus simple, loin de là. Au terme d’un 48e match ce soir, Tours pourrait terminer la saison sur un bien étrange constat : celui d’avoir réalisé une saison presque pleine, avec trois finales sur les trois compétitions disputées. Et se retrouver pourtant les mains vides. De l’autre côté, la chose ne sera pas aisée non plus pour Nicolas Le Goff, Ezequiel Palacios, Nicolas Le Goff et toute la troupe héraultaise dans les pas de leurs leaders. Invaincu en six rencontres de Play-Offs, le MHSC a jusqu’ici réalisé un parcours remarquable, tant dans le fond de jeu que la maîtrise des évènements affichée tout au long des rencontres. Mais le match de ce mercredi ne ressemble à aucun autre. Il brille d’une autre lumière, plus intense, plus forte, plus aveuglante aussi parfois. Le Palais des Sports Chaban-Delmas sera plein jusqu’aux cintres et il n’attend qu’une chose : un titre de champion. Mais il ne tombera pas tout seul et le TVB ne lui donnera certainement pas. Montpellier doit aller le chercher. Et cela nécessite un nouveau grand combat. 

LAM (Play-Downs, 9e journée)
Cannes, Le Plessis-Robinson et Cambrai, les trois équipes hôtes de cette 9e journée, vont saluer leur public pour la dernière fois cette saison. Pour l’AS Cannes, ces ultimes retrouvailles seront forcément teintées de tristesse. Relégué en LBM, le champion de France sortant tire le rideau à domicile face à Nantes Rezé, le cœur lourd. Pour Le Plessis-Robinson, qui n’a décroché qu’un seul succès en Play-Downs jusqu’ici, une victoire avant de fermer la maison et clore à domicile une jolie saison de promu serait une belle note finale. Enfin, Cambrai, champion des Play-Downs avec sept succès en huit matches jusque-là, accueille Toulouse dans un match qui peut valoir la première place. Honorifique certes, mais cela se prend quand même.              

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