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ligue nationale
de volley

Les yeux vers les sommets !

le 28/09/2021
Engagés en Ligue des Champions, l’AS Cannes chez les hommes, Mulhouse et Béziers chez les femmes n’auront pas la tâche aisée. Il leur faudra réaliser quelques coups d’éclat pour réussir à sortir de la phase de poule.
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Le volley français est incontestablement sur le bon chemin. De l’exploit historique et magique des Bleus aux Jeux Olympiques de Tokyo, en passant par le magnifique quart de finale à l’Euro de l’équipe de France féminine, des championnats LAM et LAF plus haletants et costauds chaque année et désormais référencés sur la carte des championnats européens, il gagne chaque année quelques rangs et acquiert un peu plus de noblesse.

Mais il reste encore un long chemin pour atteindre les plus hauts sommets d’Europe dans les compétitions de clubs. Que ce soit chez les hommes comme chez les femmes. Les derniers feux de gloire ne brillent plus depuis longtemps. Chez les hommes, le dernier coup de canon, c’était Tours en 2005, dans un moment magique, en terre ennemie, à Salonique, face à l’Iraklis en finale. C’était quatre ans après l’exploit majuscule de Paris devant Trévise en 2001. C’était il y a presque vingt ans et les cathédrales du volley français s’élevaient très haut dans le ciel. Car chez les femmes, le RC Cannes, dans le même temps ou presque, régnait, lui aussi, en majesté, deux ans de suite (2002, 2003) et accrochait encore deux finales (2006, 2012).

C’était un temps béni, derrière lequel les clubs français courent à nouveau aujourd’hui. Mais les rêves ne sont pas encore à portée de mains. L’aventure 2021-2022 des trois représentants hexagonaux, l’AS Cannes chez les hommes, Mulhouse et Béziers chez les femmes, sera belle assurément. Mais rude aussi. Versés tous trois dans des poules relevées, il faudra plus d’un exploit pour s’en extirper, sachant que seuls les premiers de chaque poule et les trois meilleurs deuxièmes accéderont aux quarts de finale.

Unique club français masculin aligné en «LDC», le champion de France cannois devra fouetter la crème du volley italien. Dans le groupe de l’AS Cannes, Trente, finaliste de la dernière édition, et Pérouse, champion d’Italie en titre, se dressent en favoris de la poule E, complétée par un cador turc, le Fenerbahçe Istanbul ! Pour Horacio Dileo, le nouvel entraîneur azuréen, il faudra présenter un volley audacieux et quasi parfait pour espérer aller plus loin.

En Ligue des champions femmes, le sort n’a guère été plus clément pour Mulhouse. Totalement maîtresse de la saison LAF et championne de France sans contestation, l’ASPTT Mulhouse retrouve dans sa poule le finaliste de la dernière LDC, le Vakifbank Istanbul, qu’elle a déjà «hébergé» la saison passée ! Autant dire que la première place de la poule B paraît déjà réservée. Reste à combattre avec les Italiennes de Monza et  les plus modestes Finlandaises de Salo pour engranger le maximum de points et espérer toucher un quart de finale. Cela n’est pas irréalisable et la campagne européenne de l’an passé, terminée en phase de poule avec deux victoires mais aussi de riches enseignements, a éclairé le club mulhousien sur le fait qu’il n’était plus si loin que cela.

Pour Béziers, qui disputera sa troisième campagne au plus haut niveau européen, la poule D paraît moins effrayante au premier abord. Mais le Fenerbahçe Istanbul est un club turc rompu à l’exercice depuis pas mal d’années maintenant. Les Russes du Dinamo-Ak Bars Kazan ne tombent pas du ciel. Le club est six fois champion de Russie et il a remporté la plus prestigieuse Coupe d’Europe en 2014. Enfin, les Bulgares de Plovdiv n’ont pas gagné le moindre match en Ligue des Champions la saison dernière, s’inclinant deux fois face à Mulhouse en phase de poule.

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