En haut du mur et dans le carré
Marmara SpikeLigue (Play-Offs, Demi-finales, match 1)
Jusqu’au bout, la parole fut d’or pour l’équipe recevant dans cette série entre Tourcoing et Toulouse. Revenus à 2-2, à la faveur de deux succès à domicile, les Spacer’s ont cependant calé sur la dernière marche hier soir dans le Nord, contrés, repoussés et finalement mis à terre par un block tourquennois remarquable et redoutable hier soir. Avec 17 contres (6 seulement pour les Toulousains), le TLM a bousculé l’ordonnancement offensif haut-garonnais, laissant l’attaque toulousaine à 39% de réussite, à l’image d’un Julien Winkelmuller, scotché à 8 points seulement.
Grand prêtre dans cet exercice, le central norvégien, Rune Fasteland, a pris beaucoup de place (11 pts dont 6 contres), tandis que Gonzalo Quiroga avait la main chaude (18 pts dont 3 aces). Voilà donc Tourcoing qui se dresse sur la route du SNVBA dès dimanche, dans une demi-finale très ouverte, et avec l’avantage du terrain, ce qui peut s’avérer très vite déterminant sur un format qui passe désormais au meilleur des trois manches.
Quant à l’autre demi-finale, c’est tout simplement un poème, un hymne, le chant des deux formations qui dominent le volley masculin ces sept dernières années, avec notamment 8 places de finalistes cumulées sur les douze possibles lors des six derniers titres décernés et trois confrontations directes en finale sur les cinq dernières saisons ! Remake, justement, de la finale de l’an passé, remportée en deux manches par Tours, cette demi-finale sent la poudre, mais elle place cette fois Chaumont avec l’avantage du terrain, dans la foulée d’une saison régulière parfaitement maîtrisée.
LAF (Play-Offs, Demi-finales, match 1)
Elles seront donc au rendez-vous. Malgré une saison régulière quelque peu cabossée, un quart de finale où elles sont passées tout près de tomber dans le vide face à Vandoeuvre Nancy (3-2), les doubles championnes France en titre, les filles du Cannet, se dressent en demi-finales samedi soir, face aux Irrésistibles Neptunes de Nantes.
L’affiche est savoureuse, elle promet de grandes heures de volley, entre une équipe cannettane qui n’a plus peur de rien et semble toujours capable de résister à tout, et une formation nantaise qui a affiché tout au long de la saison régulière un volley collectif, une maîtrise défensive et une puissance offensive impressionnants, avec notamment un quart de finale à nulle frayeur et sans un seul set abandonné en trois matches devant Marcq-en-Barœul, dans l’élan d’un premier titre historique pour le club en Coupe de France !
L’autre demi-finale n’est évidemment pas à bouder, loin de là. Entre les Mariannes de Paris et leur attaquante électrique, Bianca Cugno, reconfigurées et calibrées au plus vite pour les plus hautes ambitions et un VMA qui, malgré une marche en Ligue des Champions qui reste toujours un peu haute, demeure un cador du circuit, grâce à un effectif étoffé, un collectif complémentaire, où le danger peut venir de partout.
LBM (Play-Offs, Demi-Finales, match 3)
C’est donc au U Palatinu, la caverne du Gazelec Ajaccio, que l’on va attribuer samedi soir le billet pour la finale de LBM. Vaincu d’entrée de série par Cambrai sur sa propre terre, Ajaccio a rétabli l’équilibre en milieu de semaine en s’imposant avec autorité à Vanpoulle, en muselant notamment les pointes offensives nordistes, Juan Barrera et Paul villard. Reste maintenant à la troupe de Frédéric Ferrandez à valider le travail de toute une saison régulière, où Cannois, déjà qualifiés pour le dernier acte, et Ajacciens ont assez largement dominé le reste de la division. Mais il est une certitude : Cambrai est venu gagner sur l’Île il y a une semaine. Le souvenir est encore frais et les Cambrésiens savent donc que cela est à nouveau faisable.
