Nantes Rezé à la trappe, Toulouse et Le Cannet toujours envie
Marmara SpikeLigue (Play-Offs, quarts de finale, match 3)
Saint-Nazaire n’a même pas laissé le temps au doute de s’instiller. Samedi soir, dans un Coubertin brûlant, le SNVBA a mis au pas Nantes Rezé, le voisin ambitieux, le récent vainqueur de la Coupe de France, deuxième de la saison régulière et qui aurait tant aimé voir plus loin. Vainqueur au tie-break d’un match dans lequel il aurait pu décramponner après la perte du premier set, Saint-Nazaire est, au contraire, resté solidaire, affichant une nouvelle fois sa solidité au block (14 contres) derrière un Helder Spencer, métronomique depuis le début des Play-Offs (12 pts, dont 4 contres). Avec également un Kyle Ensing (24 pts) à la hauteur du défi Chizoba (26 pts), le SNVBA se propulse dans le dernier carré et laisse le NRMV sur le quai, groggy.
Saint-Nazaire devra cependant patienter pour connaître le nom de son adversaire. Toulouse est en effet revenu à 2-1 dans la série face au TLM, après son net succès à domicile (3-0). Portés par une attaque inspiré (54% de réussite) et un central franco-allemand, Florian Krage, qui n’a rien raté (15 pts dont 4 contres et 11 sur 12 en attaque), les Spacer’s ont maintenant l’opportunité de rétablir l’équilibre ce soir, avec un match 4 à venir à André Brouat.
Chaumont et Tours, en revanche, sont déjà sur la ligne, pour une demi-finale somptueuse entre les deux monstres dominants des dix dernières années. Le leader de la saison régulière n’a laissé aucune chance au Paris Volley, qu’il a dompté en trois manches à Charpy (0-3), avec un Joe Worsley dans le bon timing à la passe et un Niko Suihkonen habile à la conclusion (13 pts à 11 sur 15 en attaque). Tours, lui, a dû bagarrer beaucoup plus dans l’Hérault pour évincer Montpellier (2-3). Mais Aboubacar Drame Neto a su monter très haut (26 pts à 68%), pendant que Michael Parkinson protégeait le lopin avec brio (13 pts dont 6 contres).
LAF (Play-Offs, quarts de finale, match 3)
Ni peur ni tremblement pour les deux fortes têtes de la saison régulière. Dans le Nord, les Neptunes de Nantes ont fait la loi (0-3) et sorti Marcq-en-Baroeul des Play-Offs sans abandonner un seul set sur la série, dans le sillage d’une Amélie Rotar vibrante samedi soir (16 pts dont 2 aces).
En Moselle, les Mariannes de Levallois Paris n’ont pas connu de grandes frayeurs non plus, avec un succès net (0-3) et Bianca Cugno toujours aussi irrésistible et indomptable pour la défense du TFOC, auteure de 23 points dont 3 contres.
En demi-finales, Levallois Paris va croiser un gros pedigree, en l’occurrence le VMA, qui s’est débarrassé de Béziers en faisant preuve sur la série d’une grosse force de caractère. Ce fut notamment le cas lors de ce match 3 dans l’Hérault, finalement remporté au tie-break (2-3). Malgré les assauts de Claire Hoffman (23 pts), Mulhouse a su se regrouper et relancer proprement dans le cinquième set, à l’image de la prestation impeccable de sa centrale américaine, Annayka Legros (19 pts dont 6 contres).
Pour Nantes, en revanche, l’adversaire en demi-finales n’est pas encore désigné puisque le double champion de France en titre, Le Cannet, a étiré la série sur un match 4 à venir mercredi soir, après avoir maté Vandoeuvre Nancy (3-0). Mais il a fallu une formidable résistance cannettane pour ne pas fléchir sous les coups de boutoir de Katelyn Evans (27 pts). Avec 14 contres au finale, Volero avait la volonté et le caractère pour entrer en résistance, à l’image d’Anna Kotikova (21 pts dont 4 contres).
LBM (Play-Offs, demi-finales, match 1)
C’est un coup de semonce qui place Ajaccio sur le gril dès le premier match de ces demi-finales de LBM. Il faut croire que la pause n’a pas fait que du bien aux Corses, piégés d’entrée de série au U Palatinu fortement garni (2000 spectateurs) par une équipe de Cambrai chevronnée et sans complexe (2-3). Malgré le nouveau match solide de Daniel Bala (24 pts), la troupe d’Arie Brokking ne s’est pas désunie. Elle a envoyé du lourd au service (8 aces), a érigé un mur solide (13 contres) et a laissé les clés, comme souvent, à son duo infernal, Gabriel Barrera (22 pts dont 4 aces et 3 contres) et Paul Villard (19 pts dont 2 aces) pour mettre le tout en musique et se placer en position de filer en finale dès demain soir avec un match 2 à domicile.
Dans l’autre demi-finale, en revanche, Cannes a étalé sa toute-puissance et passé les pirates frondeurs de Royan par la mer en 1 h 14 (3-0). Luka Basic (18 pts à 68% en attaque) a brillé à la finition, tandis que Lorenzo Sala fut souvent infranchissable (13 pts dont 5 contres) pour l’attaquant de l’Atlantique, Yassine Abdelhedi, stoppé à 3 petits points à 3 sur 20 en attaque.
